Réunis place de la Libération, pontiléviens, élèves de l’école publique Malingié, collégiens et lycéens du Prieuré de Pontlevoy, se sont engagés derrière les porte-drapeaux, les tambours et clairons de la Pontilévienne, le corps des sapeurs-pompiers de Pontlevoy-Thenay, dans le parcours de mémoire de la commémoration de l’armistice de la Guerre de 1914/1918.
Au cimetière pour le carré militaire, les gerbe de la FNACA et de la commune sont déposées suivie d’un temps de silence et de la sonnerie Aux Morts. Au Monument aux Morts, dans le jardin de la mairie, un jeune collégien lit le discours de l’UFAC (Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre) dont on retiendra «La souffrance qu’exprime les Monuments aux Morts est celle qui perdurait dans les corps et dans les cœurs. Ils sont désormais indissociables de la notion de commune dont ils constituent, avec la mairie, l’église et le cimetière, des éléments structurants. Mais ils ont aussi valeur d’engagement en nous signifiant « Plus jamais cela ». Il fallait que, regardant ces figures de pierre ou de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, expressions de l’indicible souffrance qui fut celle de nos « Pollus », mais aussi des populations civiles prises sous le déluge du fer et du feu ».
Puis Jean-Louis Berthault, maire, prononce le message du ministre des armées. « Honorer la mémoire des Morts pour la France, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui. Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance… La lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que des canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de 20 ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. A l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix ».
Après que, les élèves de l’école primaire publique Malingié aient chanté la Marseillaise reprise par le public, après un nouveau dépôt de gerbes au Monument des Victimes et Martyrs du nazisme, boulevard Malingié, le cortège se retrouve au foyer rural, où il est de tradition de terminer les manifestations patriotiques.
Dans son discours Jean-Louis Berthault, maire, rappelle que «notre devoir est de porter un message de paix dans le souvenir des atrocités commises par ceux qui ont engagé ces massacres pour assouvir leurs folies meurtrières. Un devoir que nous devons réussir. Dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe à suivre, il faut constater que les plus grandes nations sont aux mains de personnalités dangereuses qui prônent la préférence nationale en écartant celles et ceux qui ont besoin d’aides pour échapper aux effets du dérèglement climatique ou pour fuir voire être chassés de leurs pays pour des raisons politiques. Ces derniers soupçonnés d’être la cause principale de la crise que nous traversons. En France aussi nous avons droit à ce discours. Avant de porter un jugement sur l’autre, essayons de comprendre ses difficultés et pourquoi en est-il arrivé là. N’aurait-il pas préféré continuer à vivre dans son pays entouré de sa famille, avec ses traditions. Rien n’est parfait et des réponses claires doivent être apportées sur ce sujet par nos politiques. Sans stigmatiser pour autant ceux qui sont trop souvent présentés comme les responsables de tous nos malheurs».
Revenons à Pontlevoy où l’activité ne manque pas.
Après le 17 octobre où nous avons eu un passage pluvieux exceptionnel la commune a déposé une demande d’état de catastrophe naturelle sans certitude d’en avoir la reconnaissance.
Enedis a commencé sur notre commune des réseaux concernant l’enfouissement de lignes du réseau moyennes tensions. ENEDIS maitre d’ouvrage de ce chantier va supprimer 17 km de lignes aériennes pour les remplacer par 12 km de lignes enterrées et 3 km qui resteront en aérien. 170 poteaux seront ainsi supprimés.
Les travaux de la place Malingié se poursuivent pour se terminer avant la fin de l’année, par les plantations.