Il n’y a pas eu photo, pas une hésitation, c’est unanimement qu’ils ont décidé de prolonger le plus longtemps possible, 50 ans encore ainsi que l’a souhaité Jean-Louis Berthault , maire, célébrant de leurs Noces d’Or.
Michelle Marie Louise Chambault et Thierry Théophile Maderieux, sont tous deux nés à Paris et a passé sa jeunesse en région parisienne. Thierry a passé sa jeunesse en Corrèze. La rencontre de la fille de la ville et du gars de la campagne s’est faite, alors que Thierry à 17 ans comme beaucoup à l’époque avait décidé de venir y travailler à Paris. Il souhaitait connaitre les grands frissons et l’étourdissement de la vie parisienne avec l’idée d’en profiter et ne pas se marier.
Mais le destin, qui comme on le sait, est souvent farceur, au détour d’un bureau des Assurances Générales de France où Thierry travaillait, dans un couloir, sortant d’un bureau, Michelle est apparue. « Leurs regards se croisent s’en est fini ! Il plonge dans l’inconnu sous le charme de ce regard dévastateur. Adieu les grandes résolutions corréziennes, c’est décidé c’est avec elle qu’il fera sa vie. Encore aujourd’hui il n’en est pas ressorti. Toujours sous le charme, il continue sa vie de rêve et enchante toutes les journées de sa tendre et chère épouse ».
A Levallois ils gèrent leur première affaire, La Cigogne et c’est bien connu, la cigogne leur apporte deux garçons Gérald et Cédrick. Deux garçons qui offriront à leurs parents avec le concours de leurs compagnes, quatre magnifiques petits-enfants, Garence, Ganaël, Lucie et Théo.
En 2000, Paris perdu, c’est le Loir-et-Cher qu’ils choisissent pour s’installer à la campagne. Michelle sera conseillère municipale, créera un club de gymnastique, Thierry pompier volontaire. En 2016, Pontlevoy, qui répond à tous les critères qu’ils souhaitent, un point presse pour le journal du matin, un bar pour boire le café indispensable à une bonne lecture des nouvelles fraiches, une boulangerie-pâtisserie et la possibilité de s’intégrer à la vie du village, est choisie. Michelle est devient président du club de marche du Foyer Rural.
« Une longue marche, en effet, que ces 50 années de mariage. 50 années où les joies, les doutes, parfois les peines se sont enchainées et sont malgré tout passées bien vite. C’est souvent le constat que l’on fait en se disant les yeux dans les yeux : « ça a passé vite ».