Pour le dernier concert du Festival François Chaplin, son directeur artistique, avait choisi de programmer Gabriel Fauré pour le centième anniversaire de sa disparition, avec sa première sonate pour piano et violon, créée en 1875. Refusée par les éditeurs français effrayés par la nouveauté de la pièce, l'édition allemande s'est faite sous la condition exorbitante que Gabriel Fauré renonce à tout droit commercial sur l'œuvre, condition qu'il a accepté en novembre 1876.
Au violon Pierre Pierre Fouchenneret est un violoniste invité sur les scènes du monde entier ; l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec lesquels il enregistre des intégrales de la musique de chambre de Brahms, Fauré et Schumann.
Le concert était complété d’œuvres de Schumann dont la 1ère sonate opus 105.
Comme à son habitude le président du Festival en a donné un premier bilan. Avec 10 concerts, dont un gratuit, 1 répétition en public, une master-class piano, il a attiré un peu plus de 1760 mélomanes, un peu moins que l’an dernier où la participation du public s’était clôturée sur 1880 mélomanes, soit une baisse d’environ 6.4%. Les concerts très grand public, jazz, ave maria, guitare et bandonéon, la soirée divertissement avec L’Histoire de Babar et Les Mémoires d’un âne, ont accueilli, le public attendu, entre 200 et 300 personnes ; les concerts de musique classique pour un public plus averti entre 100 et 200 personnes. L’impact possible sur la fréquentation des Jeux Olympiques, l’envie de ne pas handicaper la programmation future de 2025, qui verra le Festival fêter son 40ème anniversaire, ayant été anticipés par le directeur artistique François Chaplin et le président, la saison 2024 sera, comme les précédentes, budgétairement bénéficiaire.
La médiation du Festival, qui est toujours gratuite, si elle a été décevante quant adressée aux jeunes des accueils de loisirs de la communauté de communes, s’est révélée très positive et en hausse par rapport à 2023 pour le concert gratuit et la master-class offerts par le Fonds Gourdon.
Comme a pu le répéter le Président : «le but du Festival n’est pas de remplir le manège mais de satisfaire tous les publics avec une volonté d’extrême qualité des artistes invités qu’ils soient de dimension internationale ou en devenir».
A l’année prochaine en juillet.