Après la master-class du matin, François-Frédéric Guy, retrouvait le public du manège de l’abbaye au soir, pour un récital « Chopin- Beethoven ».
François Fréderic Guy et Chopin : c’est en janvier 2023 que parait son premier enregistrement de la musique de Chopin sur un piano Pleyel de 1905, sublimement restauré. Les pièces réunies dans l’album évoquent le souvenir des partitions qui ont enchanté son enfance. Il aura donc fallu une longue attente et l’opportunité d’un confinement pour que ce disque se réalise.... « L’imaginaire poétique de François-Frédéric Guy associe dans sa respiration fantaisie et rigueur ; il dialogue le piano. Ce récital, qui rend hommage aux grands maitres du début du XXème siècle, fait revivre un art du chant que l’on croit si simple tant la clarté et la fluidité s’imposent avec naturel. «Cacher l’art par l’art même » : n’était-ce pas la devise de Jean-Philippe Rameau ? Elle est aussi celle de François-Frédéric Guy ! » dixit Jérémie Bigorie, musicologue.
« Cacher l’art par l’art même », c’est ce qu’il a demandé à ses élèves du matin.
Il en offre trois pièces en première partie : le Nocturne N°1 de l’opus 48, la 1ère Ballade opus 23 et la Sonate N°3 opus 58.
Après l’entracte retour à sa passion, Beethoven, avec la sonate n°32 opus 111 : la dernière et la plus aboutie. On y ressent la violence de la révolte de tout un être qui peu à peu est maîtrisée pour que l'acceptation conduise à la sérénité et à l'harmonie. Les 200 mélomanes présents, la dernière note tombée, après un long temps de silence, offrent bravos et acclamations à l’interprète du soir.
Après rappels et bis, il passera un long moment en dédicace de ses CD.
