Le service jeunesse communautaire du Val-de-Cher Controis a organisé du 9 au 11 septembre son opération annuelle de sécurité routière en direction des jeunes adolescents de son secteur.
Ouverte vendredi matin par Jean-Luc Brault, président de la Communauté de communes, Christine Olivier, vice-présidente en charge de l’Enfance-Jeunesse et maire-adjointe de Pontlevoy, Mireille Higinnen-Bier, sous-préfète de Romorantin représentant l’état qui finance à 80% la manifestation.
Conçue au départ pour les jeunes de 4ème du collège de Contres et du lycée de Fougères-sur-Bièvre, elle s’étend cette année aux jeunes des accueils de loisirs de la communauté de communes. Les jeunes du Bocal de Pontlevoy y ont participé.
Dans l’espace jeunes de Contres, géré par Eugénie Joly, ce sont presque 300 jeunes qui par groupe de 10 participent à une « escape game » organisée par l’association G-Addiction Jeunesse Citoyenne. Melvin Brun, salarié de l’association créée à Nice il y a une dizaine d’année, après y avoir été en service civique, nous en précise le but « notre structure multiplie les projets d’envergure : plus de 200 chaque année dans des domaines d’action divers tels que la prévention et la promotion santé, la sécurité routière, la lutte contre les conduites addictives, la préservation de l’environnement et le développement durable, l’égalité femmes/hommes, la promotion de l’engagement et l’éducation à la citoyenneté. Cette escape game, c’est l’avenir de la sécurité routière, une nouvelle pédagogie, un modèle stimulant et amusant à la fois qui révolutionne la prévention. Nous vidons 2 salles de réunion pour les transformer en un commissariat, une boîte de nuit, une chambre étudiante et en voie publique ».
Prix national innovation sécurité routière 2019, pour la première fois en Loir-et-Cher, « l’escape game sécurité routière » dure environ 1h00. C’est l’histoire de Thomas, étudiant, qui fête son anniversaire, part en boîte avec ses amis, rentre en vélo et a un accident. Les jeunes, accompagnés par une animatrice, mènent l’enquête. Placés dans la peau de policiers-enquêteurs, ils doivent résoudre des énigmes, décrypter les indices pour progresser dans le jeu et ouvrir les cadenas permettant d’entrer dans les salles successives aux décors plus vrais que nature.
C’est l’occasion pour l’animatrice de les faire parler de l’alcool, des stupéfiants et médicaments, du téléphone au volant, de la vitesse, etc, et des risques que ces comportements peuvent leur faire courir.
Une belle opération qui se pérennise, se développe en direction de la jeunesse