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100 ans, bon pied, bon œil.

Lorsque ses enfants sont arrivés, à la Jourandière, lundi 17 mai dernier, Marie Thérèse Gentils a été très surprise. Elle ne les attendait pas et bien sûr s’est désolée de n’avoir rien préparé pour les retenir à déjeuner. Tout simplement elle avait oublié qu’en ce 17 mai elle fêterait son centième anniversaire. Bien entendu, ces enfants avaient tout prévu pour passer ensemble une très bonne journée.

Marie-Thérèse est née Girard à Vallières-les-Grandes. Parmi les belles anecdotes du jour, on apprendra qu’elle rencontre toujours deux « copines » camarades de l’école primaire de Vallières, centenaires comme elle. Voilà une bonne publicité pour cette commune.

Sa vie, auprès de son époux, aura été une vie dans la campagne de Pontlevoy, à la ferme. Aujourd’hui encore elle vit seule à la Jourandière, sans aide extérieure, fait son ménage et continue à cultiver un petit jardin. Seule mais pas isolée, ses enfants, elle a eu 4 garçons et deux filles, la visite plusieurs fois chaque semaine. Parmi ses enfants, Claude a été conseiller municipal sur plusieurs mandats et est toujours président de l’Association foncière rurale (AFR) de la commune.

Elle s’est mariée le 2 février 1943 et ce fut toute une histoire. Le fiancé, Gilbert Gentils, était prisonnier du côté de Chartres. Lorsqu’il apprend que l’occupant recense les prisonniers, il trouve que cela ne sent pas bon et s’évade. Le mariage se déroule, en cachette et en zone libre, à Saint-Georges sur Cher. Mais c’est à Montrichard, à la «Tête Noire» que le repas de noces se déroule. Marie-Thérèse et Gilbert auront joué toute la journée à cache-cache avec la frontière.

Peu avant midi, Jean-Louis Berthault, maire, Christiane Barboux et Hubert Armand, adjoints, sont venus lui présenter les félicitations de la municipalité avec une composition florale et une composition chocolatée de chez Walter, pâtissier du village, autour de la vie à la campagne.