Commémoration du 8 Mai 1945 – Capitulation de l’Allemagne nazie
La commémoration s’est déroulée le plus simplement du monde et comme le souhaitait le gouvernement en mode très simplifié. Le maire et son premier adjoint, le président du comité FNACA, le chef de corps des Sapeurs-pompiers de Pontlevoy-Thenay, ont représenté les élus, les anciens combattants et la population. Contrairement à la coutume le Comité FNACA de Pontlevoy-Sambin- Vallières-les-Grandes a participé à la cérémonie au Monument aux Morts de chacune des communes
.
Après le dépôt de la gerbe et la minute de silence, au son des clairons de la Pontilévienne, Abel Joubert lut le message d’UFAC (Union Française des Associations de Combattants et victimes de guerre): « Aujourd’hui, le fanatisme religieux, le terrorisme, le réveil des nationalismes menacent la paix, la sécurité des peuples, la liberté et les Droits de l’Homme. Aussi, fidèle au souvenir de celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour un monde sans guerre et sans haine, l’UFAC appelle tous nos concitoyens à poursuivre le combat en faveur de la Solidarité et de la Paix»
Jean-Louis Berthault prononça le message de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants : « II y a 80 ans, en 1941, les flambeaux de la Résistance brillaient déjà. Le flot du refus et de l’Esperance montait tandis que la répression forgeait son funeste souvenir à Chateaubriant, au camp de Souge ou au Mont-Valérien. La France libre recevait les ralliements des territoires ultramarins et poursuivait son inlassable épopée. Dans les sables de Koufra, elle nouait un pacte avec la victoire et par la voix du colonel Leclerc regardait déjà vers Strasbourg. A l'instar d'Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistantes qui refusa la défaite et l'asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’'occupant. Tous, ils ont permis à la France de s'asseoir à la table des vainqueurs.
Cela fut rendu possible par le combat acharne des armées françaises et des armées alliées, par les Forces Françaises Libres qui jamais ne cessèrent la lutte, par le dévouement des résistants de l'intérieur, par chaque Française et Français qui a refusé l'abaissement de la France et la négation de ses valeurs. Notre gratitude demeure indéfectible.»
Au Monument des Déportés une gerbe fut déposée avec, là aussi, la minute de silence, le sonnerie aux Morts et celle au Drapeau.