12 janvier 2019 – Remise de Prix à la bibliothèque
Au mois d’octobre dernier la bibliothèque municipale et l’association des Amis de la bibliothèque ont organisé une série de manifestations dans le cadre du festival Amies Voix dont c’était pour le Conseil départemental la 18ème édition.
Aux adultes a été proposé un concours d’écriture autour de 15 mots dont parmi eux, langue, stalagmite, dinosaures, éphémère. Le texte écrit devait être intelligible, voir poétique. Il a tenté une douzaine de personnes. Le 31 octobre le public présent pour la clôture du festival a lu les textes et voté à bulletin secret pour choisir ceux qu’il préférait.
C’est Frédéric Berthommé qui a gagné le concours devant Solange Legay, Danielle Mac Nally et Dorit Bouaouni. Une mention spéciale a été attribuée à Estelle du Domaine de Saint Gilles.
Pour les enfants c’est un concours de dessins devant illustrer les expressions mettant en action le corps humain qui était proposé. « La langue de vipère », « le feu aux fesses », « la cervelle d’oiseau », « mettre les pieds dans le plat » furent entre autres illustrées. Le public a choisi de récompenser les dessins de Lina et Renan.
Samedi 12 janvier, Irène Potin, responsable des bénévoles de la Bibliothèque, en présence de Christian Guesnard, maire adjoint, a remis les prix, de la lecture évidemment, aux gagnants, avant d’inviter les présents au verre de l’amitié.
Texte de Frédéric Berthommé (En gras les mots obligatoires)
La lumière de l’espoir ou l’Espoir de la lumière
Toi qui viens de loin, avec ta culture et ta langue,
Toi qui prends nuitamment ce rafiot lent et si peu flottant,
Rafiot à la coque froissée vendu par des dinosaures
Qui ont su te causer et qui jouent avec ton sort.
Toi qui a les cheveux bouclés, qui a des yeux maintenant mouillés,
Toi qui cherche simplement une soupe douce et sucrée
Et qui ne cherches plus à te faire … emberlificoter,
Toi qui sorts de ton repaire sous le plafond de lourdes stalagmites,
Toi le solitaire avec ton cœur rempli de ces magnifiques tulipes,
Non ce n’est pas un rêve éphémère,
Que de chercher le vert,
Ce vert couleur de l’espoir,
Cet espoir de vivre dans un univers digestible.
Ce rêve il est au bout de ton chemin, au bout de ta cible,
Il faut y croire. Des mains se tendent pour t’aider.
Et, surtout, fais signe à ceux qui sont derrière,
A ceux qui cherchent la lumière,
A celui qui est le dernier
De ne pas perdre espoir en l’humanité.