Vendredi 27 juillet – Festival de Pontlevoy – Les trois dernières sonates de Schubert
Le Festival de Pontlevoy avance vers son terme et chaque concert suscite émotion et plaisir des mélomanes présents. Ce fut encore le cas avec Philippe Cassard, qui entrant en loge ce vendredi à 20h15 devant une dizaine de personnes installées, le concert démarrant à l’heure à 20h30, a vu se lever le public, toujours une salle bien remplie, comme un seul homme, la dernière note tombée de la sonate D960, pour une ovation débout.
Philippe Cassard ne se ménage pas. Ces derniers jours il a donné un grand nombre de concerts au programme tous différent. Jouer à Pontlevoy les trois dernières sonates de Schubert, presque deux heures de piano, à peine interrompues par un petit entracte, montre son profond respect des mélomanes présents. Ces interprétations de Schubert sont saluées dans le monde entier. Il a publié un essai sur le compositeur chez Actes Sud. En prélude au concert, il présente son programme, rappelle qu’il ne s’agit pas du chant d’adieu de Schubert, mais d’un hymne à la vie, d'une qualité d'écriture et d'une vitalité incroyables. Ses explications permettront au public, dont on ne dira jamais assez la qualité d’écoute, d’entrer en communion et de se laisser porter par la virtuosité de son jeu, tour-à-tour ardente ou poétique.
Le concert terminé, Philippe Cassard, passe encore un long moment avec celles et ceux qui soucieux de garder un souvenir matériel de la rencontre ont acheté qui un CD, qui un livre, et lui demande une dédicace.
