Brigitte Bourguignon est députée, membre de la République en Marche du Pas de Calais et présidente de la commission des affaires sociales à l’assemblée nationale. Après son passage à Blois à l’école d’infirmières dans le cadre des Matinales santé sur le thème, l’accès aux soins dans les territoires, enjeux et perspectives, elle était invitée à Saint-Georges-sur-Cher, pour se faire présenter le système de soins mis en place en 2009 dénomme PAIS (Plateforme Alternative d’Innovation en Santé). Finalement et dans un esprit de solidarité médicale la réunion eut lieu au cabinet médical de pontlevoy.
Suite au décès de Michel Barbier, des médecins, en particulier le Docteur Legeay, du PAIS, assurent des vacations à Pontlevoy pour soutenir le docteur Pierre Dorion, tout juste installé depuis le 2 janvier. PAIS leur permet d’assurer, à tour de rôle, une permanence de soins pour accueillir sans rendez-vous les patients entre 8h et 20h, libérant ainsi les autres médecins du groupe, ils sont dix, dans la gestion de leur agenda médical. La prise en charge financière de l’administratif par la communauté de communes leur libère 1h à 1h30 par jour pour compléter leur temps médical. Enfin ils assurent prévention et formation des personnels médicaux et paramédicaux, y compris dans les maisons de retraite. « Grâce à ce système, nous avons constaté une baisse de 20 % d'hospitalisation des patients de plus de 75 ans, car ces personnes-là, fragiles et pouvant difficilement se déplacer, finissent souvent aux urgences », reconnaît Isaac Gbadamassi , qui en 2009, responsable du Samu 41, avec Patrick Expert, directeur adjoint de l'hôpital de Blois, ont promu PAIS.
Par ailleurs, et ce n’est pas anecdotique dans le contexte financier de l’époque, 1€ investit dans PAIS rapporte au moins 5€, selon un rapport d’un chercheur.
Avec PAIS, « Tout le monde s'y retrouve : les patients sont soignés sur place, les urgences peuvent être traitées plus rapidement et les médecins peuvent concilier vie professionnelle et vie de famille avec une vie professionnelle de médecin généraliste heureuse» conclut le docteur Legeay.